BOUCLE PRINTANIÈRE SUR LA CÔTE
- Sébastien Reichenbach
- 27 mars
- 2 min de lecture
Aujourd'hui je vous propose un parcours au départ de Nyon, dont le tracé .gpx est disponible ci-dessous:
Je suis un grand amateur des virées en boucle – sûrement un réflexe hérité de mes années passées dans la plaine du Rhône, où l’hiver rime souvent avec aller-retour.
La rive gauche devient impraticable dès que le soleil disparaît derrière les montagnes, et je me revois encore, fatigué de sillonner ce pourtant magnifique coteau valaisan, jour après jour.
Depuis que j’ai posé mes valises sur la Côte, j’ai redécouvert le plaisir de faire de vraies boucles.
Des parcours bien ronds, qui donnent cette impression de faire un vrai tour à vélo, sans devoir rebrousser chemin.
Le parcours que je vous propose ici est un grand classique, mais est toujours efficace.
La mise en jambe, avec la montée sur la Clinique de Genolier d'où on aperçoit le lac.
Dans le village d’Arzier ouvrez l’œil, on peut souvent observer dans une grande courbe des chamois qui mangent paisiblement.
La montée vers La Givrine via Arzier est vivement conseillée : moins de circulation qu’en passant par la route principale, ce qui est toujours appréciable.
C’est tout de même un axe assez large, et vous croiserez pas mal de voitures – mais en cette saison, les routes de montagne plus hautes sont encore peu praticables, donc ça reste une des meilleures options.
La principale difficulté se situe dès le départ : les 13 premiers kilomètres sont un faux plat montant, un effort continu, sans gros pourcentage mais usant.
Ensuite, on attaque une vraie montée, environ 17 km d’ascension régulière.
Pas trop raide, parfait pour le début de saison – on peut monter en souplesse, sans exploser.
La dernière montée sur le Col du Marchairuz offre une belle vue sur le lac de Joux.
A droite, Le Col de La Givrine.
Une fois en haut, vous plongez dans la longue vallée de Joux,
et deux options s’offrent à vous :
soit vous passez par la station des Rousses, en longeant le lac (des Rousses, justement, il me semble ?)
soit vous bifurquez directement par Bois-d’Amont, ce qui coupe un peu mais reste joli.
Dans tous les cas, gardez un peu de jus : il reste 6 kilomètres d’ascension jusqu’au Col du Marchairuz ! Rien d’extrême, mais en fin de sortie, ça se sent.
Quand vous voyez ce panneau, les difficultés sont terminées plus qu’à plonger jusqu’au lac !
Sur la descente, en bonus, le mur fleuri de St Georges.
Après ça, vous n’avez plus qu’à vous laisser glisser dans la grande descente sur Nyon, un vrai moment de plaisir.
Et pour les intéressés, vous pouvez également me rejoindre sur Strava pour plus de détails sur cette sortie et mes explorations au quotidien ;)
à bientôt sur les routes !
